J’ai vu écrit de lui qu’il était le « Barack Obama du Ségala ». Et si l’image le fait rire, il n’est pas peu fier d’incarner, à l’échelle à minima aveyronnaise, ce modèle d’intégration sociale. Premier maire noir du département, élu en 2014 et réélu haut la main en 2020, avec un score digne des « démocraties africaines », il en rigole aussi, Simon Worou est originaire du Togo.
De la religion à l’armée
De sa volonté de devenir prêtre jusqu’aux petits boulots à son arrivée en France, en passant par l’Armée, Simon Worou a fait de chaque embuche sur son chemin un tremplin. Et si c’est par la mêlée qu’il dit avoir gagné la confiance des Aveyronnais, sa
métaphore rugbystique l’accompagne dans tout son engagement politique.
Après s’être livré dans de nombreux médias, Simon Worou s’apprête à dévoiler son histoire dans un livre, à paraître le 12 novembre prochain. Une manière de se réapproprier son parcours, ses mots et ses rebonds. On en parle tout de suite dans l’épisode, enregistré dans sa petite bourgade de Sainte-Juliette-sur-Viaur.