Finta, mais pourquoi faire ?
Journaliste. Ce métier, je l’ai choisi pour voir le monde, et le raconter. Pour écouter ce qui s’y passe, et transmettre. Pour le comprendre et l’expliquer.
Pourtant depuis plusieurs années, l’information n’est que pessimisme, cacophonie et résignation. Les médias, on préfère s’en détourner que comprendre qui dit vrai. Sur le terrain, les lecteurs me disaient qu’ils ne nous lisaient plus. Nous, médias, étions devenus trop anxiogènes, pas assez indépendants, forcément biaisés.
Pourtant, en reportage, chaque jour, je croise des gens véritablement constructifs. Actifs face aux problèmes, porteurs de solutions dans tous les domaines à l’échelle locale. Des audacieux qui, main dans la main, font avancer le monde. Des gens simples qui vivent pour leur engagement et n’ont qu’une ambition : semer des graines dans l’esprit et les mains des autres.
Alors, j’ai bifurqué, sans prétention ni volonté de révolution. Simplement pour me sentir plus utile, plus proche du terrain, plus heureuse. Pour donner la parole, un peu de lumière, à ceux qui se bougent ici, en Aveyron, et maintenant. Ce sont elles et eux que je vais rencontrer pour Finta. Pour explorer le territoire, inspirer et donner l’envie de s’engager.
En images aussi
Merci au photographe Mathieu Lacout qui m’a accompagnée sur l’enregistrement de plusieurs podcasts.